Pour la petite anecdote, nous avons regardé le quart de finale de la Coupe du Monde opposant le Brésil à la France dans un bar. Au bout de 5 minutes nous avions fait fuir tous les autres clients qui en avaient marre de nous entendre crier (je ne vous raconte pas quand Henry a marqué).
Ne me souvenant pas de toutes les manches, je ne vous en raconterai qu’une seule qui m’a marquée.
Nous sommes le troisième et dernier jour du championnat et sommes opposés aux Finlandais pour la troisième fois. Seule une légère brise gonfle nos voiles, ce qui n’empêche pas le Comité de lancer un parcours banane. Nous nous élançons et prenons rapidement une légère avance. Mais le vent est, et sera toujours capricieux. Alors que nous finissons le deuxième bord de spi et nous préparons à entamer le dernier bord de travers, le vent nous quitte et le Comité décide de raccourcir le parcours. Nous ne nous en apercevons pas et franchissons la ligne d’arrivée sans nous en rendre compte. A ce moment là, le deuxième bateau français était dernier et, s’il n’était pas allé chercher du vent au large, notre première place n’aurait servi à rien. Ce choix s’avéra payant et le vent gonfla leurs voiles. Il dépassa donc les Finlandais ébahis et passa de la quatrième à la deuxième place. Nous remportons cette manche !!!!
Nous terminons deuxième au classement général derrière les Finlandais et devant les Allemands.
Victor Fradet