Le Yacht Club de La Baule est un jeune club, fondé en 1986, pour la promotion de la voile, du Yachting et de La Baule. Mais il s’inscrit dans une tradition maritime millénaire. C’est en effet au 13ème siècle que la naissance du Pouliguen se dessine autour d’un petit port à l’embouchure d’un étier. Rapidement ce port, dont la vocation est de relier les marais salants de la Presqu’île de Guérande à la baie et d’assurer un abri aux bateaux de bon tonnage qui assurent la pêche locale, mais aussi la pêche hauturière à la morue, prend son essor ; devenant important pour l’économie de la région et un des hauts lieux de la pêche à la sardine.
Le 19ème siècle est marqué par l’ouverture des premiers instituts marins de la Presqu’île (le sanatorium de Pen Bron fût ouvert en 1887 dans les locaux d’une conserverie désaffectée) et par l’aventure du boisement qui a pour objectif de stabiliser les dunes jugées trop mouvantes et dangereuses ; après la déception dans les dunes d’Escoublac la réussite du bois du Pouliguen est considérée comme un miracle. Ce bois existe toujours aujourd’hui juste derrière la promenade créée sur une ancienne butte sableuse : très vite ce mail allant des quais jusqu’à la plage du Nau se couvre de petites baraques de bois offrant déjà souvenirs, rafraichissements et confiseries. A la fin du 19ème siècle, la consolidation des quais de la rive droite permet de recevoir de nombreux bateaux-promenades utilisés pour des excursions sur les iles ou la découverte de la baie du Pouliguen, véritable nom de la baie de La Baule sur les cartes marines. De riches et élégantes maisons se construisent pour armateurs, négociants et capitaines de navire : quelques unes d’entre elles ont résisté au temps. L’arrivée du chemin de fer en 1879 accélère la montée des stations littorales et bouleverse la région ; l’ère du tourisme débute, on ne parlera plus du Pouliguen comme d’un port de cabotage sillonné de bateaux de pêche mais comme le port de plaisance La Baule-Le Pouliguen. Sur la rive gauche, il faudra attendre encore quelques années pour que les dunes de sables laissent apparaître les premières villas du quartier Benoît : l’une de ces belles propriétés, la Villa Mortureux accueille maintenant la capitainerie du Port de La Baule-Le Pouliguen mais surtout le club-house du YCLB : c’est dans cet endroit chaleureux et convivial que nous serons heureux de recevoir l’ensemble des participants au prochain National.
La belle plaisance y trouvera rapidement ses quartiers, tels que le rapportent de nombreuses photos ou cartes postales et bien sûr la célèbre affiche de Charles HALLO qui date de 1925. Ce n’est que bien plus tard, en 1979, que le nouveau port de Pornichet, à l’ouest du plan d’eau, fut mis en service, proposant un port en eau profonde (où seront abrités la plupart des Requin du National 2012), et un port d’échouage.
Aujourd’hui le Yacht Club de La Baule, ce sont 400 familles adeptes du nautisme, rassemblées autour de son Président François-Xavier BALEY, et de grands, voire très grands champions : Frédéric BEAUCHENE, Julien BONTEMPS, Marc BOUËT, Elodie LESAFFRE, Yves LODAY, Yves et Marc PAJOT, Loïck et Bruno PEYRON, Pascal CIVEL (ancien propriétaire de Doenna) tant de fois Champion de France de Requin ou Rémy ARNAUD (qui fut le propriétaire de Morgan) et sans doute le meilleur dragoniste français actuel. Nul doute non plus, que certains d’entre eux auront plaisir à barrer un Requin, dès lors que l’occasion s’en présenterait, lors de notre 62ème National, organisé dans le cadre du Trophée Gavottes.
Au cours des prochaines semaines, nous aurons l’occasion de vous faire découvrir progressivement ce superbe plan d’eau et de vous en donner quelques clés !
Le livre que j’ai publié en2010 Mes 90 vacances au Pouliguen retrace bien entendu l’arrivée de mon premier Requin Espadon dans le port et fait allusion à plusieurs reprises aux activités des requinistes dans la région (cht de france avec 42 participants)
Nous avons eu pendant de nombreuses années 5 requins
dans le port ou au mouillage de l’école de voile à Penchateau Je tiens à la disposition des menbres de l’AFPR ce livre ( 15e) que je serai heureux de dédicacer cet été à l’occasion du championnat Perre Toureau