Cet hiver, j’ai entrepris la restauration de mon numéro 329 : Jonas II.
Régatier passionné, propriétaire avec mes frères au fil des années de monotypes modernes (Surprise, Class 8, Farr 30, Melges 24, et encore aujourd’hui J80), j’ai toujours rêvé de devenir propriétaire d’un bateau classique en bois que je mouillerai près de chez moi pour aller me promener sur l’eau seul ou en famille. Je le voulais beau, rapide et vivant par temps maniable, et donc bien toilé.
Régatier passionné, propriétaire avec mes frères au fil des années de monotypes modernes (Surprise, Class 8, Farr 30, Melges 24, et encore aujourd’hui J80), j’ai toujours rêvé de devenir propriétaire d’un bateau classique en bois que je mouillerai près de chez moi pour aller me promener sur l’eau seul ou en famille. Je le voulais beau, rapide et vivant par temps maniable, et donc bien toilé.
C’est ainsi qu’à l’aube de ma retraite je me suis mis en quête d’un requin bois, bateau magnifique que j’ai toujours beaucoup aimé, et sur lequel j’avais navigué une saison en régates lorsque j’avais 20 ans.
Mon travail à peine quitté, je me suis rendu avec mon épouse sur le site de votre National à Pornic afin de prendre contact avec la Classe, prendre quelques photos de bateaux magnifiquement rénovés, ai ensuite validé mon envie en naviguant une journée avec mon épouse Francoise sur le requin de mon cousin Henri Traversi basé à Saint Briac, puis me suis mis en quête des petites annonces.
Je suis rapidement tombé sur JONAS II, POUVREAU n°329 dont j’ai fait l’acquisition fin aout 2011.
Son propriétaire m’avait décrit en détail sa rénovation faite en 1986 par le chantier Moinard: séchage, dépose du lest, boulons de lest inox, remplacement du pont, rabotage des bordés, pose de deux plis d’acajou croisés collés à l’époxy, stratification, enduit puis peinture noire Awlgrip. Lest et quille stratifiés. Jonas ainsi refait ressemble plus dans sa construction à un MAICA qu’à un requin classique.
Espars quasi neufs. Oeuvres vives rénovées en 2006: reprises, enduits epoxy et peinture blanche epoxy.
Je m’attendais donc à une coque quasi étanche; j’avais l’intention de rénover cet hiver tout ce qui était “cosmétique” et en avait bien besoin comme peintures de coque et pont, vernis, etc… mais surprise :
Des le bateau réceptionné, je le grée et le met à l’eau puis entreprends une première sortie par un bon force 4 en compagnie de mon épouse; En bon régatier je tire bien fort sur tous les bouts à ma portée, y compris les palans de bastaques. Je suis ravi par l’impression ressentie en navigation; mais laissant le bateau le soir sur corps mort par une mer clapoteuse, je trouve que nous avons tout de même embarqué beaucoup trop d’eau; je mets la pompe en route et assèche totalement les fonds. A mon retour 12 heures plus tard, les planchers de la cabine flottent! Au corps mort, le bateau fait environ 12 litres/heure; Je mets cela sur le fait que Jonas n’a pas navigué ces dernières années. Ne constatant au bout d’une semaine aucune amélioration, je fais appel à mon ami Gilles RAIMBERT, propriétaire du Chantier “Dragon Rouge”, spécialiste des rénovations de Dragons et autres bateaux anciens en bois.
Jean-Marie Le Calvez
A suivre…
La dernière grosse rénovation de ton requin date de 86 et ce n’est pas si surprenant que tu ais rencontré quelques problèmes. Cela étant dit son ancien propriétaire n’a pas joué le jeu de la franchise et c’est déplorable. Bonne chance et bon courage en espérant te voir prochainement à notre National 2012 à La Baule. Gilles Marchand FRA 47
La suite , vite !!!
Je restaure actuellement IZENAH et j’ai peur d’avoir oublié quelque chose .
Par ou JONAS faisait il de l’eau ? la rablure sans doute ?
J’ai vu votre bateau il y a 15 jours chez Gilles et il m’a raconté ses problèmes. Le mien (368) est votre voisin de chantier et devrait retrouver l’eau de Morgat (29) cet été après une restauration complète. Bon courage pour la suite mais avec Gilles il est entre de bonnes mains !
bravo, il fallait oser la solution requin classique bois plutot que le requin plastique comme nous en avions parlé cet été à Pornic…Mais bon c ‘est deux approches différentes dans la série, bon courage et à bientot sur l’eau, erik.
bonjour,
je regarde le net sur les restaurations bateau bois, ayant une vu sur un voilier à restaurer, quand je vois le profil , je fonds, superbe!!! mais c’est une affaire de specialiste, dommage pour moi, bon courage et bon vent
un proverbe de voile à voile:
il fait mauvais dehors, MAIS c’est moi qui pilote.( on ne peut pas tout avoir/savoir)