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Étant un habitué du plan d’eau de la baie du Pouliguen, je vous livre aujourd’hui quelques uns de mes secrets…
Nombreux d’entre nous connaissent bien la Baie du Pouliguen puisque nous allons y courir notre quatrième National : 1966, 1990, 2007 et maintenant 2012.
La Baie se comble aux deux extrémités plus vite que prévu, et qu’elle s’érode en son milieu, menaçant cette partie du front de mer alors que le banc des chiens engraisse régulièrement, coupant de ce fait en diagonal dès la mi-marée, la baie depuis les Impairs jusqu’au delà de l’avenue De Gaulle en direction de la partie sud de cette dernière.
Ce banc de sable conséquent, futur île-barrière, est déjà baptisé deuxième remblai par les locaux. Depuis, les courants sont devenus aléatoires lors des grands et petits coefficients, ou du moins pas faciles à anticiper. Cette configuration instable renforce le courant de dérive littoral au flot, qui creuse la baie au centre comme cité plus haut, favorisant ainsi l’affleurement de la basse St-François dans cette zone. Par la suite, ce courant devient sagittal au jusant et pousse hors de la baie, de la bouée du port de Pornichet aux bouées du chenal de Penchâteau.
Cette configuration évolutive complique le mouillage des parcours de régates et l’accès des grands tirants d’eau aux deux ports : au Pouliguen où le seuil est remonté singulièrement et de l’autre côté à Pornichet où un banc de sable s’est formé devant la passe du port;
Par ailleurs il faut bien constater que ces deux havres souffrent d’envasement chronique.
Mais d’aucuns disent que les baies sont faites pour se fermer. Difficile de prétendre au plus belles baies du monde…
Mais restons optimistes : des zoologistes ont toutefois constaté la présence d’une variété de tortues marines qui chercheraient à pondre sur le fameux banc des chiens.
Yves Brangolo
Pour vous inscrire au National, envoyez un mail à Olivier Charmet : olivier.charmet@free.fr
Retrouvez-ci toutes les informations sur le National : https://www.classe-requin.fr/rubrique/national-2012-2
Bonsoir et merci cher Yves de nous mettre ainsi l’eau salée à la bouche
A bientôt
Pharamond & co